vendredi 3 décembre 2010

Fraude sur Internet - cas n°1

Le cas le plus simple de fraude sur Internet, est mis en oeuvre de la façon suivante :

L'escroc repère un domicile ou sera livré la marchandise, et vérifie que lors du passage du facteur les habitants ne sont jamais chez eux.

Ensuite il effectue sa commande sur le site à l'aide de la carte volée ou truquée et indique pour adresse de facturation et de livraison les coordonnées du domicile repéré.

Il faut savoir que les facteurs disposent d'une "clé facteur" qui permet d'ouvri toutes les boites aux lettres afin de déposer un courrier ou un colis qui ne passe pas par la fente. Lorsque le facteur fait sa tournée, et que le colis ne nécessite pas une contre-signature, il ouvre la boite et y glisse le colis.

L'escroc passe juste après et à l'aide de la même clé, ouvre la boite et récupère le colis et le tour est joué !

Résultat : le porteur de la carte conteste la transaction (puisque sa carte a été volée), l'escroc est dans la nature avec son colis, et la banque récupère le cash sur le compte bancaire du eCommerçant sans la moindre explication (un simple courrier intitulé "transaction contestée nous débitons votre compte").

Solution pour contourner ces escrocs :
1- n'effectuer les envois que par colis avec remise contre signature ;
2- identifier les adresses IP de connection des transactions et mettre en place une feuille de calcul permetant de vérifier qu'il n'y a pas redondance des IP dans une trop courte période

A bientôt pour un autre cas d'école !

jeudi 2 décembre 2010

Fraude sur Internet - Introduction

Puisque les services de police, les banques et l'ensemble des responsables des systèmes de paiement sur Internet ne se sentent concernés par les fraudes à la carte bancaire sur Internet, c'est à nous commerçants de partager nos expériences et de faire face à ce système cautionné par un Etat démissionnaire.

Sur ce blog, jour après jour nous allons nous efforcer de montrer les méthodes de ces escrocs, leurs techniques pour profiter de la crise et de l'absence de pouvoir d'achat des français, et leur impunité issue du laxisme des organismes financiers privilégiant la récupération du cash sur les comptes des eCommerçants à la collaboration pour faire tomber ces réseaux qui nuisent au eCommerce.

Avant d'entrer dans les détails des techniques des fraudeurs, une alternative est proposée aux eCommerçants :

- disposer d'un système de garantie des paiements (3DSecure) si contraignant pour le client que 2 transactions sur 3 sont abandonnées par celui-ci ;
- prendre le risque de transaction non garantie (malgré un numéro d'autorisation délivré par la banque du porteur de la carte - expliquez moi ce que cette autorisation signifie dès lors que la banque peut revenir a posteriori sur ses engagements) et envoyer la marchandise pour ensuite recevoir un document émanant de sa banque "transaction contestée", signifiant "je vais pelleter la somme sur ton compte bancaire mais puisque je suis une banque, je n'ai pas à me justifier ... secret bancaire prévaut !"

A demain pour la première méthode employée pour nous escroquer !

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